mercredi 18 juin 2014

Palais Royal

« Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire… »  Le Petit Prince





Palais Royal est un rosier somptueux que j'avais admiré chez une de mes belles soeurs dans le Berry, nous l'avons admiré et soigné, changé de place, chez nous il a eu du mal à s'installer, mais cette année il semble se plaire dans cette place choisie avec soin, entre deux boules de buis.



Ce rosier me donne le même sentiment d'être privilégiée de pouvoir le comtempler que lorsque j'admire les roses de Pierre de Ronsard, on voit ce rosier partout, son succès est mérité, de si jolies roses ne peuvent que plaire. Pierre de Ronsard se bouture très facilement, un atout de plus pour les grands jardins.

                    Pierre de Ronsard, fleurs sur un pied issu d'une bouture.

Ci dessous, une bouture récente de  P de Ronsard, ce rosier supporte très mal les très- très grands froids qui durent, mais repart du pied, sans soin particulier. Ici, en Auvergne, on tente de lui trouver des places à l'abri.





Les lavandes papillon n'aiment pas non plus les grands froids, j'ai osé en planter quand même quelques pieds en situation très draînée.




Deux plantes compagnes des rosiers se plaisent énormément chez nous,  géraniums vivaces et lychnis coronaria (coquelourdes des jardins), les coquelourdes se multiplient seules, les géraniums se dédoublent.


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