lundi 9 février 2015

Jours de neige.



Sans fontaine la maison ne serait ce qu'elle est, maison corne d'abondance, maison nourricière. Camille passant nous aider samedi a pris quelques photos, photos magnifiques de notre jardin en hiver.


Les jours précédents il y avait bien plus de glace formant des sculptures remontant vers l'ange, la grippe m'ôtait tout courage et je n'aurai que mes souvenirs et point de photo.



Vue de la terrasse, le bûcher de bois est bêtement au fond, sous le préau, on peut remarquer la trace d'une brouette, Hubert est allé faire une corvée de bois,  il nous faudrait entreposer un tas plus près, juste changer quelques habitudes. 



Parfois, un sentiment d'éternité me saisit à la vue de mon jardin, rien ne changera jamais ce paysage, il existait bien avant que je sois née, il existera encore bien après ma mort


samedi 24 janvier 2015

Le neige, chez nous;

Je ne sais pas chez vous, mais chez nous, la neige si féérique soit-elle est toujours un rappel brûlant de notre fragilité, spectacle magique qui devient angoissant lorsqu'on songe aux nombreuses coupures d'électricité qui l'accompagnent si souvent.


                   Vues du salon

En changeant portes et fenêtres pour gagner de la lumière, la maison s'est ouverte sur le jardin, le lien entre la nature et la maison est plus ténu, la nuit tombant, des rideaux épais enveloppent les ouvertures.



Aujourd'hui, le froid s'insinue plus dans mon esprit que dans la maison, mais je tente de conjurer le sort en me récitant la liste magique: poêle à bois, bouillottes, plaids, lampes, potage à réchauffer.. Même si la fée électricité nous abandonne et que le chasse neige nous oublie, nous ne gèlerons pas trop.




Vous pouvez rire, mais les souvenirs glaçants de cette maison à 6° sont tenaces, et je préfèrerais éviter de renouveller ce genre d'expérience. Chercher sa boite d'allumettes à tâton, se maudire de n'avoir su renouveller les piles des lampes, trouver des bougies..





Une seule ligne électrique vacille et notre confort plonge rapidement. Les oiseaux viennent sur le muret plus qu'à l'accoutumée, je les nourris presque toutes les deux heures, graines, pain, fromage, graisse, pommes..
Les oiseaux sont les seuls êtres vivants qui animent le paysage aujourd'hui, même les enfants sont rentrés, rapidement trop glacés.