vendredi 12 décembre 2014

Frappez, puis entrez.

Enfant je ne pouvais jamais entrer dans la chambre de mes parents, adulte non plus. Honnêtement ce que j'apercevais de la chambre de ma mère ne me donnait pas envie de grandir. Ma soeur aînée m'avait surnommé, toute enfant, la princesse au petit pois, elle n'avait pas tort, je me fiche d'avoir froid, je me fiche d'un tas de choses, mais je ne peux supporter un environnement qui ne me plait pas.




L'immense luxe de ma chambre est la place, du coup, on ne chauffe pas, je préfère une grande chambre pas du tout chauffée qu'une petite où je pourrais me réfugier,  dans la vie parfois on peut choisir, j'ai choisi.


De part et d'autre de la panière, il y avait deux chaises, assorties au canapé, canapé donné par ma belle mère ainsi que  deux chaises, ma belle mère a souhaité  récuperer ces deux chaises, nous les lui avons rendu, un  vide peut être, on le comblera, ou pas, selon les occasions rencontrées.



Je ne fais pas mon lit, enfin rarement, le parti pris de ces photos est de montrer l'exacte réalité de la maison, pas de trop la sublimer,  d'ailleurs, je ne vous ai pas encore montré ma cuisine, car ces jours ci, j'y cuisine...



Souvent je surprends, je mélange tant de choses, sans prêter attention à leurs provenances, j'achète mes draps, généralement à La Redoute, mélange tout et rien, achète sur des coups de coeurs et rarement cher, des choses, qui, je sais ne se vendraient pas grand chose en salle de vente, je sais nous en sommes clients, l'harmonie est atteinte quand le résultat vous plait, en tenant compte de ce qui ne se bouge pas ainsi le trumeau (peinture au dessus de la cheminée) est terriblement triste, le décor de la chambre en a tenu compte, les touches de vie positives tant dans les couleurs des rideaux, que dans le choix des tableaux est tout à fait inconscient, mais contrebalance ce paysage d'hiver, l'hiver, oui, mais pas toujours.



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