jeudi 5 août 2010

Evasion



Le temps est précipité, et je cours après. Pause.  Ce matin, j'ai de nouveau pu enfiler mes bottes et faire le tour du jardin. La lumière est belle et la pluie partie. Enfin, pour le moment.



                                                        rosier inconnu, mais bouturé, et buddleia Pink Delight

Et j'ai fait le plein d'images dans ma tête, pour moi, pour rêver et en chérir le souvenir, j'imagine les futurs emménagements de ce jardin qui mis à part quelques arbres anciens et rosiers survivants est un bébé jardin, enfin encore un peu.






 Et tout ce qui est rare est cher, mes potées d'agapanthes sont en fleurs,  je les surveille depuis longtemps et observe l'ouverture de leurs fleurs au bleu si lumineux. En Provence, les potées donnent mille hampes en juin, sans soin, ici, il y a  juste deux hampes par pot malgré, ou à cause, de mon amour, envahissant? étouffant?




Je les arrose trop? Trop peu?

Comme pour l'éducation des enfants, on ne sait jamais dans un jardin, le ton juste, chaque réussite tient du miracle, en fait, les échecs sont analysés et décortiqués pour être ensuite rejetés sur "la faute à pas de chance". L'expérience et la patience pourtant nous aident à avancer, et sans cri ni heurt on devient peu à peu créateur d'harmonies sublimes bien que si fragiles .  L'équilibre des masses, les associations, fruits du hasard ou pensées et voulues sont à chaque fois, dans un jardin, un parc ou un pré,  un éclair de joie, si on sait les voir .



                                                       Hydrangéa Annabelle et céanothe Topaze

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