lundi 11 février 2013

Toujours sous un si blanc manteau.


 A chaque porte, des bâtons attendent le promeneur, bâtons trouvés, bâtons taillés, ils ont tous leurs histoires et lorsque l'un d'entre eux est cassé ou perdu, il manque à la maison




La neige commence doucement à fondre, j'en suis heureuse, dès l'aube les oiseaux attendent sur le muret que je leur donne à manger, jusqu'au soir, des dizaines d'oiseaux se succèdent, à présent sans trop de disputes, les oiseaux les plus querelleurs acceptent de cohabiter.



 Sur la terrasse, la neige ne tient que rarement au dessus de l'emplacement de la citerne qui alimente la fontaine,  et le circuit d'eau qui remplit encore l'abreuvoir des vaches dans le pré en dessous de chez moi










Je vérifie toujours que les portails soient fermés, 
cela fait peut partie d'un toc, les portes fermées sur un univers tranquille me rassurent, tel un cocon protecteur.







Les portes et fenêtres de la maison  miroitent tant qu'il est parfois impossible d’apercevoir quoi que ce soit au travers, un peu comme si la maison voulait garder ses secrets à l’abri de tous les regards.




samedi 9 février 2013

Jardin sous la neige.


Aucune promenade au jardin ne commence sans avoir véritablement salué Keno, notre tortue, enfin  j'en salue ce que j'en vois.

Les enfants me demanderaient, "Combien de neige?" Et je dirai, "plus haut que mes bottes,"  de fait la neige a envahi l'intérieur de mes bottes dès que j'ai quitté la terrasse.

 En sortant de la terrasse je jette toujours un regard à la  vieille fontaine, alimentée par trois sources, la statuette qui la surmonte a été marchandée à une brocanteuse en 1905 quelques francs ou sous, je ne sais plus mais une vieille lettre en témoigne.









Certains arbustes sont noyés de neige, formant des boules rondes, j'ai deviné les boules les buis de la cour, boules comme  des esquisses de bonhomme de neige.




L'autre vieille fontaine du jardin est noyée aussi sous la neige, cette fontaine est en fait un puits, alimenté par une source.



 Le bassin n'est pas gelé, je ne suis pas allée voir les poissons, je les suppose blottis au fond dans la vase, en ce moment, je ne les vois que lorsque le soleil réchauffe la surface de l'eau.





En passant auprès de la piscine, j'ai constaté amusée que la bâche formait une réserve d'eau, je ne sais pas dans quel état nous la retrouverons au printemps.





Je voulais prendre des photos d'oiseaux, des merles se sont envolés à mon approche des buissons bas où ils s'étaient réfugiés, et sur la terrasse, les oiseaux se sont fait discrets à mes passages.  Un nouvel oiseau fréquente le muret, peut être une linotte mélodieuse, mais je ne l'ai pas vu assez souvent pour en être certaine. 










Les fenêtres de la salle à manger forment toujours des décors surréalistes où reflets et réalités se superposent, à l'infini.  J'aime depuis toujours l'infini des vérités qu'elle nous propose et admire toujours au passage la multitude de ses regards.