lundi 9 février 2015

Jours de neige.



Sans fontaine la maison ne serait ce qu'elle est, maison corne d'abondance, maison nourricière. Camille passant nous aider samedi a pris quelques photos, photos magnifiques de notre jardin en hiver.


Les jours précédents il y avait bien plus de glace formant des sculptures remontant vers l'ange, la grippe m'ôtait tout courage et je n'aurai que mes souvenirs et point de photo.



Vue de la terrasse, le bûcher de bois est bêtement au fond, sous le préau, on peut remarquer la trace d'une brouette, Hubert est allé faire une corvée de bois,  il nous faudrait entreposer un tas plus près, juste changer quelques habitudes. 



Parfois, un sentiment d'éternité me saisit à la vue de mon jardin, rien ne changera jamais ce paysage, il existait bien avant que je sois née, il existera encore bien après ma mort


2 commentaires:

  1. "Frappé d'une main d'oubli
    on n'écrit rien si personnel
    qu'un autre avait saisi,
    croit adressé pour lui
    Phrases d'intentions
    vagues ou / contextuelles.
    S'y voit projeté /
    D'impressions inhumaines.
    Sûr d'être visé
    Se sent haï, il hait.
    Des secrets se propagent
    contre une chose
    évoquant autre chose /
    Précis, oubli confus,
    pacte opaque, indiscret /
    Presse de peser son poids
    pour que cette troisième chose
    soit une humiliation
    Juste simple /
    Dans la simplicité
    de s'imprégner d'un mal
    qui n'avait jamais existé."

    JOSEPH BAYER : extr. "L'esprit trompeur", édition du Carnage, 1989, Lausanne

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  2. Ça fait longtemps que vous n'avez pas fait un petit billet sur votre jardin qui doit être magnifique en ce moment,
    c'est la période des roses.

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